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Le Mali est un pays jeune si l’on se réfère à l’âge de la population, soit 45% de jeunes de moins de 15 ans et 65% de moins de 25 ans. Au vu de ces pourcentages, il est certain qu’aujourd’hui l’éducation est un secteur important au Mali.

Les grands problèmes auxquels se trouve confrontée l’éducation de base sont les suivants :

– faible taux de scolarisation (estimé à 46% alors que la norme pour un décollage économique est placée à 50%

– faible scolarisation des filles

– taux élevé de déperdition estimé à 9,5% dans les deux cycles de l’éducation de base

– insuffisance de personnel enseignant due en particulier au faible nombre d’écoles de formation des enseignants et de formateurs

– insuffisance des locaux et effectif pléthorique (accueil à mi-temps dans certaines écoles – plus de 100 élèves par demi-journée ou par exemple, de 130 à 175 élèves toute la journée en 9ème, équivalant à la 3ème des collèges en France, ceci dans le quartier le plus pauvre de Bamako. Les élèves peuvent être assis à 3 ou 4 par table prévue habituellement pour 2. Plusieurs groupes scolaires publiques n’ont pas encore d’eau courante ni d’électricité.

L’actuelle Education de Base est le prolongement de l’Enseignement Fondamental issu de la réforme de l’enseignement de 1962. Jusqu’à cette date, c’est l’enseignement de type colonial qui persistait au Mali. En 1960, au moment de l’indépendance, les écoles se comptaient sur le bout des doigts.

En 1962, pour combler ce grand vide, les autorités maliennes ont mis sur pied la réforme de l’enseignement qui avait pour objectif principal un enseignement de masse et de qualité.

L’Education de Base s’adresse à la tranche d’enfants de 7 à 12 ans auxquels elle veut assurer un minimum qui consiste à lire, à écrire et à calculer. Il s’agit, pour ceux qui seront recalés à l’examen final, d’avoir des outils de base pour une meilleure insertion dans la vie active, et aux plus chanceux, de poursuivre des études secondaires et supérieures.

L’Education de Base comprend deux cycles :

1) le premier cycle va de la 1ère à la 6ème. En 6ème l’élève passe de CEP (Certificat d’Etude Primaire)

2) le second cycle est composé des 7ème, 8ème et 9ème année. En fin de cycle, les élèves subissent les épreuves du DF (Diplôme d’Etudes Fondamentales) qui est l’équivalent du BEPC français)

Avec le DF, les élèves peuvent s’orienter vers l’enseignement secondaire général ou vers l’enseignement technique et professionnel.

           

HORIZON 54 a mis en place des correspondances entre des élèves maliens et lorrains et organise des chantiers de jeunes entre lycéens et étudiants des deux pays.

Avec l’école « LES ETOILES BRILLANTES » (Etablissement privé sous contrat)

              

 

L’Ecole MARECHAL-NEY de JARVILLE-LA-MALGRANGE a correspondu pendant de nombreuses années avec les petits élèves maliens. Toutes les classes ont envoyé des courriers et le projet d’école a souvent fait intervenir la culture africaine. Des ateliers de pratique artistique et culturelle « danses et percussions africaines » ont été mis en place avec le concours d’HORIZON 54 qui a mis à la disposition des enseignants des intervenants artistiques africains.

* Le projet a été suspendu en 2012 suite à la fermeture de l’école.

               

L’ECOLE D’HARAUCOURT est très impliquée dans la correspondance depuis plusieurs années.

           

 

L’ECOLE MATERNELLE DE BAINVILLE-SUR-MADON : même les petits peuvent correspondre….

               

Avec l’école de SABALIBOUGOU à BAMAKO

L’école SAINT-SAUVEUR de NANCY est une pionnière dans la correspondance avec les élèves maliens. Par ailleurs, beaucoup de matériel et des livres de classe ont pu être acheminés au Mali grâce à la volonté des élèves et de leurs professeurs.

               

Avec l’ECOLE DE FORMATION INDUSTRIELLE PRATIQUE à BAMAKO

               

Plusieurs élèves du LYCEE JEAN-PROUVE de NANCY participent au Club Solidarité du Lycée. Suite à des échanges avec les élèves maliens, ils ont souhaiter participer à un projet commun au Mali. Le choix de travailler sur l’aménagement d’une salle de musures et d’essais indispensable à la formation électrotechnique, ainsi que sa mise en conformité afin d’assurer la sécurit des élèves, fut adopté par les 2 établissements scolaires.

La découverte de la culture et des traditions du Mali ont fait partie intégrante du projet.